Fredericton, le 4 avril 2022 – Une forte majorité de Néo-Brunswickois (81 %) provenant de toutes les régions de la province appuie le concept de la Loi sur les langues officielles et du bilinguisme. De plus, la majorité de la population néo-brunswickoise (92 %) estime qu’il est important que l’instruction dans l’autre langue officielle soit disponible dans les écoles de la province. Voici quelques-uns des constats d’un sondage d’opinion publique réalisé par MQO Recherche pour le compte du Commissariat aux langues officielles l’automne dernier. Ce nouveau sondage reprenait les thèmes abordés lors d’un sondage semblable qui a été réalisé par le Commissariat en 2009.

« Ces résultats démontrent que les langues officielles et le respect mutuel entre nos deux communautés linguistiques sont des valeurs fondamentales au Nouveau-Brunswick, » a déclaré la commissaire MacLean. « Dans l’ensemble, la grande majorité d’entre nous sommes fiers de notre statut de seule province bilingue au Canada et voulons continuer à favoriser et à nourrir un Nouveau-Brunswick où nous préservons et promouvons l’égalité de statut, ainsi que l’égalité des droits et des privilèges de la communauté linguistique française et de la communauté linguistique anglaise. »

Le rapport de recherche aborde six grands thèmes, dont le profil linguistique de la province, les perceptions face à la Loi sur les langues officielles, les relations entre les communautés linguistiques, la langue de service, la langue et l’éducation, et les comportements sur la langue et la société. Voici les principaux constats :

  • 81 % des répondants soutiennent la Loi sur les langues officielles;
  • 89 % des répondants sont sûrs de pouvoir recevoir les services du gouvernement dans la langue officielle de leur choix;
  • certains francophones ont déclaré que la qualité du service reçu dans un bureau du gouvernement provincial était pire que le service qu’ils auraient reçu dans l’autre langue officielle;
  • 92 % des répondants estiment qu’il est important que l’instruction dans l’autre langue officielle soit disponible dans les écoles du Nouveau-Brunswick;
  • 91 % des répondants estiment que les cours de langue seconde pour adultes devraient être accessibles gratuitement dans la province;
  • il y a une faible connaissance de la Loi sur les langues officielles et de l’existence du Commissariat aux langues officielles;
  • seulement 76 % des francophones parlent le plus souvent le français à la maison, tandis que 99 % des anglophones parlent plus souvent leur langue maternelle à la maison;
  • les jeunes anglophones sont plus susceptibles d’indiquer un bon niveau de bilinguisme que leurs homologues plus âgés; et
  • le mythe selon lequel il y a une préférence pour les francophones ou les locuteurs bilingues en matière de possibilités d’emploi persiste.

« Lorsqu’il s’agit des langues officielles, il est parfois facile de n’entendre que la voix de la minorité vocale, » a ajouté la commissaire MacLean. « En commandant ce sondage, mon objectif était de pouvoir faire le point sur les attitudes des Néo-Brunswickois à l’égard de la langue et de la société. Les résultats globaux de ce sondage, avec 81 % des Néo-Brunswickois qui appuient la Loi sur les langues officielles, se sont certainement avérés éclairants et encourageants. »

Rapport intégral : Langue et société au Nouveau-Brunswick

 

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