Fredericton (N.-B.) -Le 1 avril 2004. Cette journée du printemps 2004 marque le premier anniversaire de l’établissement du commissariat aux langues officielles du Nouveau-Brunswick et de l’entrée en fonction du commissaire aux langues officielles, monsieur Michel Carrier. « Cette première année a été consacrée principalement à l’organisation du bureau du commissaire aux langues officielles, à l’élaboration des procédures relatives au traitement des plaintes reçues par le commissaire et à la création de réseaux de collaboration dans le domaine des langues officielles. J’ai également consacré beaucoup de temps à faire connaître la Loi sur les langues officielles et le rôle du commissaire aux langues officielles. »
Le commissaire ne peut que faire un bilan partiel du fonctionnement du commissariat à ce moment-ci. Une évaluation plus complète sera présentée lors de son premier rapport à l’Assemblée législative qui devrait être prêt tôt l’automne prochain. Cependant, il se félicite du travail accompli dans une période de temps relativement courte. « Je ne peux que constater l’attitude très positive du public et des institutions gouvernementales eu égard à la nécessité du bilinguisme au Nouveau-Brunswick. En effet, je suis très encouragé par le fait que les institutions gouvernementales et des personnes en position d’autorité reconnaissent qu’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la prestation des services dans plusieurs secteurs, et par le fait qu’il existe une véritable volonté de leur part à prendre les mesures qui s’imposent pour satisfaire aux exigences de la Loi sur les langues officielles.
Les sondages continuent de confirmer que le public appuie le bilinguisme dans la province et cela confirme notre propre évaluation à la suite de nos rencontres et de nos discussions avec beaucoup de Néobrunswickoises et de Néobrunswickois à l’effet qu’ils acceptent que toutes les citoyennes et tous les citoyens du Nouveau-Brunswick doivent jouir d’une égalité quant à l’accès à des services d’égale qualité dans la langue officielle de leur choix. Cela étant dit, je considère qu’il reste encore beaucoup à faire pour que les principes d’égalité enchâssés dans la Loi sur les langues officielles se traduisent en une véritable égalité en matière de langues officielles. Mon rôle, en tant que commissaire aux langues officielles est de contribuer positivement aux changements sociaux qui reflèteront ces principes d’égalité. »
Selon monsieur Carrier, cette attitude positive envers le bilinguisme augure bien pour la province et pour la mise en place de mécanismes lui permettant de faire compétition sur le marché mondial et ce, dans le respect des principes d’égalité. Il est également encouragé par l’engagement de certains membres du secteur des affaires en ce qui concerne la nécessité pour les commerces de se donner une capacité bilingue. Ils reconnaissent de plus en plus que le bilinguisme constitue un avantage économique considérable dans un milieu d’affaires de plus en plus compétitif.
« La province du Nouveau-Brunswick peut s’enorgueillir des progrès qu’elle a vécus au niveau des langues officielles. Elle constitue pour le reste du pays, un modèle à suivre en matière de respect des droits linguistiques de ses deux communautés linguistiques française et anglaise. Notre défi, au commissariat aux langues officielles, c’est de contribuer positivement à l’élaboration d’une société ouverte à ses deux langues officielles, ouverte aux membres des diverses cultures qui parlent ces deux langues et ouverte au monde tout entier. Nous devons continuer à bâtir sur nos succès dans ce domaine. »
Pour de plus amples informations, prière de communiquer avec Ronald LeBreton, directeur des affaires publiques et de la planification stratégique au Bureau du commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, au (506) 444-4229 ou au 1-888-651-6444.