Radio-Canada – 50 ans dans les provinces atlantiques
FREDERICTON (N.-B.) -Le 19 février 2004 : Le commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Me Michel Carrier, profite de cette semaine pour souligner le 50ième anniversaire de Radio-Canada en Atlantique. En effet, le 20 février 1954, s'établissait à Moncton, le premier centre de production de la radio de Radio-Canada en Atlantique.
Selon monsieur Carrier, le 20 février 1954, marque le début d'une nouvelle affirmation visible et continue de la langue et de la culture françaises au Nouveau-Brunswick. « Il n'y a aucun doute que l'établissement d'une base régionale permanente de Radio-Canada à Moncton en 1954 a grandement contribué à la promotion de l'avancement de la langue française dans la grande région de Moncton et plus tard, partout dans la région atlantique. À partir de cette date, la communauté française possédait un outil efficace de rassemblement et de promotion de ce qu'elle représente. »
Le commissaire aux langues officielles croit à l'importance de Radio-Canada comme outil social d'importance, permettant à la communauté linguistique francophone de se voir et de se percevoir comme entité culturelle vivante, participant pleinement au développement de la province du Nouveau-Brunswick et du Canada. « Radio-Canada contribue, à sa manière, à favoriser la progression vers l'égalité de fait et d'usage du français comme langue officielle dans la seule province officiellement bilingue du pays. C'est dans la mesure où la communauté de langue française se perçoit comme étant autonome dans ses moyens de développement et de rayonnement, qu'elle pourra plus facilement transiger sur un pied d'égalité, avec les membres de la communauté de langue anglaise.
Il importe, selon le commissaire, que les jeunes francophones d'âge scolaire puissent voir se confirmer leur francité dans le milieu par des moyens tels la radio et la télévision de langue française. Cela a pour effet d'appuyer les efforts des enseignantes et des enseignants dans le système scolaire francophone, et des parents au foyer.
Le commissaire aux langues officielles est d'avis que Radio-Canada contribue à rapprocher les deux communautés linguistiques de la province puisque les services de Radio-Canada sont accessibles aux membres de la communauté linguistique de langue anglaise qui désirent profiter de la radio et de la télévision française en milieu minoritaire. Ainsi, ils peuvent enrichir leur connaissance de la langue française et jouir d'une plus grande familiarité avec la culture française d'Amérique. « Il importe également que les jeunes anglophones qui veulent apprendre la langue française puissent avoir accès à des émissions de langue française de qualité. Cela ajoute, comme appui pédagogique, à l'enseignement qu'ils reçoivent au niveau scolaire. Radio-Canada remplit bien son mandat à cet égard et j'espère qu'il maintiendra cette présence dynamique en Atlantique. »
Pour de plus amples informations, prière de communiquer avec Ronald LeBreton, directeur des affaires publiques et de la planification stratégique au Bureau du commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, au (506) 444-4758 ou au 1-888-651-6444.
Rapport d’enquête intérimaire eu égard au processus électoral
FREDERICTON (N.-B.) -Le 22 décembre 2003 : Le commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Me Michel Carrier, c.r., a déposé son rapport d’enquête intérimaire auprès du premier ministre, l’hon. Bernard Lord et la directrice générale des élections, Mme Annise Hollies, et en a fait parvenir des copies aux plaignants.
Le commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick a comme mandat d’enquêter, de présenter des rapports et de formuler des recommandations visant le respect de la Loi sur les langues officielles. Il a également comme tâche de promouvoir l’avancement des deux langues officielles dans la province.
À la suite de plaintes concernant l’accès aux services dans la langue de choix des personnes concernées, lors du recensement des électeurs et lors du scrutin pendant la dernière élection provinciale, il a fait enquête auprès du Bureau de la directrice générale des élections (DGE), auprès des directeurs du scrutin et auprès des présidents des partis politiques concernés.
Les plaintes reçues se répartissent comme suit :
- Trois plaignants ont été incapables de recevoir des recenseurs, un service dans la langue officielle de leur choix.
- Sept plaignants ont eu de la difficulté à recevoir ou ont été incapables de recevoir un service dans la langue officielle de leur choix au bureau de scrutin.
- Un plaignant se préoccupait du fait que certains renseignements présentés dans le site Web du Bureau de la directrice générale des élections du Nouveau-Brunswick étaient disponibles dans une langue officielle seulement.
En plus des plaintes ci-dessus, le Bureau du commissaire aux langues officielles a pris connaissance de certains reportages dans les médias et de lettres à la rédaction concernant l’absence de service dans la langue officielle de choix durant le processus électoral.
Conclusions du commissaire
Bien que le commissaire ait été informé d’améliorations appréciables au niveau des procédures d’élection et qu’il en ait pris note, il conclut que lors des dernières élections, le droit à la langue de choix des personne concernées n’avait pas été respecté comme l’exige la Loi sur les langues officielles. En effet, son enquête a clairement identifié des lacunes notables au niveau des procédures qui se rattachent aux élections, particulièrement en ce qui concerne l’établissement d’un environnement et d’un cadre de travail qui permettraient à cette institution gouvernementale de s’acquitter de son obligation de desservir le public dans la langue de son choix et de l’en informer de façon claire et précise.
Le commissaire a identifié plusieurs domaines d’inobservation de la Loi sur les langues officielles, notamment l’offre active de service dans les deux langues officielles, l’égalité d’accès aux services, les critères de sélection du personnel électoral, la sélection du personnel électoral là où il y a pénurie de personnel compétent dans la langue voulue, les communications avec le bureau de la direction du scrutin, les listes de directeurs du scrutin potentiels et l’obligation de publier dans les deux langues officielles.
Recommandations
Le commissaire a formulé treize recommandations visant les pratiques en vigueur quant au choix du personnel électoral, l’offre active de service dans la langue de choix et les autres domaines d’inobservation de la Loi sur les langues officielles.
Le commissaire recommande que les membres du personnel électoral soient informés et qu’ils reçoivent une formation quant à leur obligation d’offre active de service dans la langue du choix du public, et que les membres bilingues de ce personnel soient tenus de porter une épinglette les identifiant comme tels. De plus, il recommande que ces personnes soient sensibilisées aux effets insidieux et pernicieux du langage non verbal lorsqu’elles réagissent à une demande de service dans la langue du choix de la citoyenne ou du citoyen concerné.
Le commissaire recommande également des modifications à la Loi électorale ayant pour but : d’établir des critères d’embauche et de choix du personnel électoral qui respectent les exigences de la Loi sur les langues officielles; d’obliger les partis politiques à tenir compte des exigences de cette Loi dans l’élaboration de leurs listes de personnel électoral potentiel et de conférer à la directrice générale des élections, lorsqu’il y a lieu, le pouvoir discrétionnaire de choisir des directeurs du scrutin hors de leurs circonscriptions habituelles.
Délai pour répondre aux recommandations du commissaire
Le commissaire s’attend à recevoir une réponse à ses recommandations dans un délai de trois mois suivant le dépôt du rapport d’enquête intérimaire.
Les recommandations contenues dans le rapport du commissaire aux langues officielles visent à corriger les lacunes qui ont été constatées. Plusieurs des changements suggérés pourraient s’effectuer sans modification législative. Toutefois, le commissaire partage l’avis de nombreux spécialistes en la matière, qui estiment que les garanties législatives et judiciaires contribuent davantage à une meilleure compréhension du processus, à la promotion d’un climat de respect mutuel entre les deux communautés linguistiques afin d’atteindre une égalité réelle et du même coup, à une réduction des tensions sociales.
Pour de plus amples informations, prière de communiquer avec Ronald LeBreton, directeur des affaires publiques et de la planification stratégique au Bureau du commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, au (506) 444-4229 ou au 1-888-651-6444.
Dialogue Nouveau-Brunswick lance le Programme de correspondance My Friend, Mon ami-e
DIEPPE, N.-B. – Dialogue Nouveau-Brunswick a lancé aujourd’hui, à l’École Anna Malenfant de Dieppe, son programme annuel de correspondance My Friend, Mon ami-e pour les élèves de la 3e à la 9e année. Le programme jumelle des élèves francophones et anglophones qui sont de même niveau scolaire mais qui vivent dans des régions différentes de la province. Les élèves échangent des lettres ainsi qu’une vidéo ou un album de coupures préparés par les élèves de leur classe. Dialogue Nouveau Brunswick organise le jumelage et fournit tout le matériel nécessaire au programme, qui en est à sa douzième année.
Les élèves correspondent par lettre dans leur langue maternelle et peuvent exercer leur langue seconde lorsqu’ils lisent la correspondance qu’ils reçoivent de leurs correspondants. Plus de 55 000 élèves ont participé au programme depuis sa création.
« Nous croyons fermement que le programme My Friend, Mon ami-e aide à promouvoir une meilleure compréhension et un plus grand respect entre les collectivités francophones et anglophones de la province », a expliqué la directrice générale de Dialogue Nouveau Brunswick, Carole Fournier.
Le commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Michel Carrier, est d’avis que le programme est une réussite retentissante qui devrait être célébrée. « Les francophones et les anglophones de notre province ont une histoire commune de collaboration et de compréhension et le programme My Friend, Mon ami-e nous aide à grandir ensemble de façon harmonieuse. »
Mme Fournier a souligné que 4 063 élèves de 192 classes participent à l’édition 2003 2004 du Programme de correspondance My Friend, Mon ami-e.
Dialogue Nouveau-Brunswick est un organisme à but non lucratif. Depuis sa fondation, en 1989, il encourage les francophones et les anglophones à se rassembler, à dialoguer et à travailler ensemble.
Pour de plus amples renseignements, communiquer avec Carole Fournier au (506) 657 2391 ou au 1 866 224-4040.
Quelques commentaires à propos du programme de correspondance
My Friend, Mon ami-e
« Quelle expérience inoubliable pour les élèves des deux classes. Les élèves de Bertrand ont vraiment réalisé combien c’est important d’apprendre l’anglais. Ils disaient : On avait de la misère mais on arrivaient à se comprendre. »
Huguette Thériault, enseignante à l’École Ola-Léger de Bertrand
« …j’étais étonnée de voir leurs expressions et les amitiés qui ont surgi … C’était si beau de les voir s’exprimer à leurs manières et jouer ensemble sans préjugés. »
Denise Landry, parent bénévole de Memramcook
« Je pense que votre programme de correspondants est très éducatif et amusant à faire à l’école. »
Kyle Scribner, un élève à la Quispamsis Middle School
« J’ai aussi vraiment aimé ce projet parce que je me suis trouvé d’autres amies. »
Katherine Stever, École Place-des-jeunes de Bathurst
L’embauche d’un enquêteur principal
Le commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Michel Carrier, annonce la nomination de Pierre Beaudoin au poste d’enquêteur principal au Bureau du commissaire aux langues officielles. M. Beaudoin est entré en fonction le 2 septembre.
M. Beaudoin apporte au Bureau du commissaire une grande expérience dans le domaine des enquêtes, qu’il a acquise durant ses 31 ans à l’emploi de la Gendarmerie royale du Canada. Ayant travaillé plus de 29 ans au Nouveau-Brunswick, M. Beaudoin connaît et comprend la province et ses habitants. En plus de son expérience dans le domaine du maintien de l’ordre, il a travaillé dans les relations de travail et a administré la Division « J » de la GRC. Il est un médiateur d’expérience et il a coordonné et géré le programme de résolution alternative des conflits du Canada atlantique de la GRC. Il occupait ce poste avant de se joindre au Bureau du commissaire au début de septembre.
M. Beaudoin est un bénévole actif dans des organismes communautaires depuis plus de 25 ans. En raison de sa conviction que l’engagement des parents est essentiel au développement et à la mise en valeur d’un système d’éducation de qualité, il a été un chef de file, à titre de bénévole, dans le système scolaire aux niveaux local, de district et provincial. En outre, M. Beaudoin a toujours été intéressé aux droits linguistiques. Il est également un récipiendaire de la Médaille du jubilé de la Reine en reconnaissance de son engagement soutenu envers sa collectivité.
En sa qualité d’enquêteur principal au Bureau du commissaire aux langues officielles, M. Beaudoin fera enquête sur les plaintes déposées par des membres du public en vertu de la Loi sur les langues officielles et fera rapport de ses constatations au commissaire.
Avec l’embauche de M. Beaudoin, le Bureau du commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick compte maintenant quatre employés à temps plein.
Pour de plus amples renseignements, communiquer avec Giselle Goguen, directrice des Affaires publiques et de la recherche, (506) 444-4229 ou giselle.goguen@gnb.ca.
Remise d’un cadre présentant une affiche de la Loi sur les langues officielles
Michel Carrier, commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, a remis au président de l’Assemblée législative, Bev Harrison, un cadre présentant la Loi sur les langues officielles. Le cadre sera posé à l’intérieur de la salle du Conseil législatif ou dans la rotonde de l’édifice de l’Assemblée législative.
Le commissaire aux langues officielles fait enquête sur le processus électoral du Nouveau-Brunswick
Fredericton (N.-B.) – Le commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick, Michel Carrier, a entamé une enquête relativement au processus électoral au Nouveau-Brunswick.
« Le Commissariat a reçu plusieurs plaintes de Néo-Brunswickois qui n’ont pas reçu un service dans la langue de leur choix du personnel électoral durant la campagne électorale tenue le mois dernier et le jour même des élections », a fait savoir M. Carrier.
« En raison du nombre de plaintes que nous avons reçues et en raison des lettres d’opinion et autres rapports que nous avons lus dans les médias, nous avons décidé d’effectuer une enquête pour déterminer si le processus électoral du Nouveau-Brunswick respecte les engagements linguistiques précisés dans la Loi sur les langues officielles et, si ce n’est pas le cas, pour établir les mesures à prendre afin d’améliorer la situation », a déclaré le commissaire. M. Carrier a souligné qu’il a la pleine collaboration du Bureau de la directrice générale des élections.
Le commissaire a décidé de rassembler toutes les plaintes associées aux élections que son bureau a reçues et de mener une seule enquête qui lui permettra d’analyser le processus électoral au complet et de déterminer s’il existe des problèmes à l’échelle du système relativement à la prestation de services dans les deux langues officielles.
Le commissaire aux langues officielles du Nouveau-Brunswick est un agent de l’Assemblée législative. Il fait enquête sur des plaintes et fait des recommandations relativement au respect de la Loi sur les langues officielles. Le commissaire communique les résultats de toute enquête et toute recommandation, y compris toute opinion et les motifs des recommandations, au premier ministre et au sous-ministre ou à tout autre administrateur général de l’institution concernée ainsi qu’au plaignant. Le commissaire peut enquêter sur les plaintes qu’il reçoit du public ou il peut réaliser une enquête de son propre chef.
Le commissaire a le mandat d’accueillir et d’enquêter sur les plaintes concernant les institutions gouvernementales.
On entend notamment par institution gouvernementale :
- un ministère du gouvernement du Nouveau-Brunswick;
- une corporation de la Couronne;
- un organisme, un bureau, une commission, un conseil, un office ou autre créé afin d’exercer des fonctions de l’État sous le régime d’une loi provinciale ou sous l’autorité du lieutenant-gouverneur en conseil;
- une tierce partie offrant des services au nom du gouvernement du Nouveau-Brunswick;
- un tribunal provincial ou un service de police;
- toute ville ou municipalité dont la population de langue officielle minoritaire représente au moins 20 p. 100 de la population totale;
une régie régionale de la santé; - une commission d’aménagement ou une commission de gestion des déchets solides qui dessert un territoire dont la population de langue minoritaire représente au moins 20 p. 100 de la population totale.
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec Giselle Goguen, directrice des Affaires publiques et de la recherche, (506) 444-4229.